Dictée audio – brevet 2001 texte de M. Pagnol
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Deux mots sont donnés : Joseph, Paul.
Corrigé de la dictée
Texte de Marcel Pagnol, le temps des secrets
Une rentrée en sixième
Ma mère nous avait prévenus qu’elle ne pourrait pas nous accompagner, parce que la petite sœur n’avait pas de robe convenable.
Nous partîmes donc tous les trois, mon père, mon frère et moi. Je marchais à la droite de Joseph, tandis que Paul s’accrochait à sa main gauche.
Mon cartable, en tirant mes épaules en arrière, me faisait une poitrine avantageuse, et les talons neufs claquaient sur le trottoir, encore encombré par les poubelles matinales.
Mon père me signalait au passage les noms des rues, pour me mettre en état de retrouver mon chemin. Ma mère devait m’attendre à la sortie du soir, mais, à partir du lendemain, il me faudrait naviguer tout seul entre le lycée et la maison, ce qui m’effrayait un peu.
Les principales difficultés :
– prévenus : le participe passé s’accord ici avec le COD nous car il est placé avant le verbe. Pour savoir qui ce pronom désigne, il faut attendre l’énumération : mon père, mon frère et moi = (le petit Marcel) ; on comprend ainsi qu’il s’agit d’un groupe d’hommes donc prévenus au masculin pluriel.
– Pourrait : présent du conditionnel donc le radical du futur d’où les deux « r » et les terminaisons de l’imparfait.
– Accompagner : on peut le remplacer par coudre donc –er.
– Nous partîmes : conjugaison du passé simple à P4. Ne pas oublier l’accent circonflexe.
– Tous les trois : l’adj indéfini s’accorde avec le groupe nominal, masculin pluriel
– Je marchais : c’est de la description donc imparfait. Plus loin, le verbe « s’accrochait » en donne un indice.
– Neufs : s’accorde avec talons, masculin pluriel
– Encombré : qualifie le trottoir donc masculin singulier
– Matinales : se rapporte aux poubelles donc féminin pluriel
– Tout seul : peut être remplacé par entièrement seul donc tout = adv = invariable
– Lycée : mot masculin issu du grec dont la particularité est qu’il se termine par –ée.
– Ce qui m’effrayait : vient de effrayer, conjugué à P3 de l’imparfait.
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